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2 février, fête de la Vie Consacrée

Lorsque l’on parle de la Vie Consacrée, il ne s’agit pas seulement des religieuses. Les moines et moniales y sont associés, ainsi que les sociétés de vie apostolique et aussi les laïcs consacrés. Chacune de ces réalités est présente dans notre diocèse, ce qui est une grande richesse.

La Vie Consacrée, une chance pour l’Église et pour notre diocèse

Cette diversité naît de la grâce de l’Esprit Saint. Les fondateurs et fondatrices ont été marqués dans leur vie par un appel particulier : 

– Certains par des situations rencontrées à une période donnée ont été poussés à l’action pour permettre à des personnes de grandir en humanité et ainsi de retrouver leur dignité : pensons aux services hospitaliers, à l’éducation, et ici dans notre diocèse aux sœurs présentes dans les prisons ; aux religieuses engagées dans la vie pastorale de nos paroisses. Elles ont un service auprès des plus petits, des plus pauvres, des personnes en fragilité, des malades… Elles portent l’amour et la miséricorde de Dieu autour d’elles avec beaucoup d’humilité et de discrétion. 

– D’autres par une Parole puisée dans les écritures et qui les a illuminés au point qu’ils ont engagé leur vie à la suite de cette Parole : pensons aux spiritualités qui guident une vie comme les eudistes avec le Cœur de Jésus et Marie. 

– D’autres encore par un appel à la prière pour l’Église et pour le monde en y consacrant toute leur vie : pensons à saint Benoît dont les moines de Solignac suivent le chemin, ainsi qu’à nos sœurs carmélitaines. 

– Et aussi, suite encore à des appels spécifiques, des laïcs consacrés engagés au cœur du monde et qui, dans le secret de la vie quotidienne, vivent un engagement de prière et de service, tels que des vierges consacrées, et bien d’autres engagements dans des instituts divers. 

Tous ceux et celles qui se mettent à la suite de fondateurs et fondatrices ont découvert qu’ils étaient appelés à vivre leur baptême de manière spécifique à travers ce que l’on appelle « le charisme du fondateur ». L’Amour de l’Esprit Saint est d’une invention si infinie qu’il suscite à se donner à la « suite du Christ » de manière diverse et toujours nouvelle. 

Nous avons de la chance dans notre diocèse d’avoir ainsi une telle diversité de la vie consacrée. Souvent nous la pensons vieillissante, et nous sommes attristés par la fermeture de communautés. Cependant l’Esprit Saint appelle des personnes de toutes les cultures : la venue de sœurs du Vietnam, du Burkina-Faso témoigne de la force de l’Évangile et de la vitalité de l’Église Universelle. Rendons grâce à Dieu et encourageons ceux et celles qui se perçoivent appelés à leur tour.

Père Michel Meneau, eudiste

Délégué épiscopal à la Vie Consacrée

Retrouvez l’intégralité de ce dossier dans Le Sillon n° 856 de janvier 2023 en ligne