« Je t’ai aimé » (Ap 3,9)
C’est par ces mots que le pape Léon XIV a choisi d’ouvrir son pontificat, dans sa première exhortation apostolique Dilexit te, consacrée aux pauvres et publiée le jour de la Saint François d’Assise. Ce texte prolonge l’appel du pape François à une Église centrée sur l’amour des plus fragiles. Il rappelle que la charité est le cœur vivant de l’Évangile, et que le souci des plus pauvres fait partie intégrante de l’histoire de l’Église : Elle est une leçon permanente pour nous aujourd’hui et les générations à venir.
La condition des pauvres interpelle nos vies, notre société et l’Église. Il existe bien des formes de pauvreté : celle de ceux qui manquent du nécessaire, celle de ceux qui n’ont pas les moyens d’exprimer leur dignité, celle de ceux qui se trouvent dans une situation de fragilité personnelle ou sociale, ou encore celle de ceux qui n’ont plus de droits, ni de liberté.
Ici, dans notre diocèse, le Secours catholique le sait mieux que personne. Dans les accueils de rue, les cafés solidaires et en paroisses, des hommes et des femmes se tiennent au plus près des plus pauvres. Leur action dit en actes ce que l’Évangile dit en paroles : la charité est le langage universel de Dieu. C’est ce que je vous invite à découvrir dans notre dossier du mois.
Et en page 14, retrouvez notre campagne d’abonnement, pour que nous puissions continuer à relayer ces belles initiatives au service de notre Église.
Marie-Flore Harmel, rédactrice en chef

