Équipes Notre-Dame

Trois questions au père Vincent Poitau, conseiller spirituel de secteur des équipes Notre-Dame.

Vous avez succédé au père Ducoux en novembre dernier en qualité de Conseiller Spirituel de secteur. Quel regard portez-vous sur votre mission ? 

Je suis membre de cette équipe d’animation (l’équipe de secteur) à part entière. À ce titre, j’écoute, je suis consulté, j’anime, je donne mon avis. J ’accompagne aussi une équipe Notre-Dame depuis quelques années, donc je suis prêtre au milieu des couples et je tente de déployer ce que j’ai reçu (mon sacerdoce) avec des couples qui tentent de déployer la grâce du mariage. Je suis marqué par cette complémentarité du couple «couple/prêtre». Jésus ayant appelé ses apôtres, il les a formés à une amitié spéciale avec lui et je suis témoin de cette amitié qui me lie à certains couples, une aisance qui permet la vérité dans l’échange, voir la confidence. Et j’ajouterai même une certaine édification mutuelle, je rends grâce pour cet émerveillement réciproque.

Vous êtes également sollicité pour témoigner, donner un enseignement lors des journées de secteur et inter-secteurs ?

Oui, je suis appelé pour intervenir  au cours des journées du secteur et ailleurs : La Rochelle,  Angoulême. Cela me permet de faire quelques virées en moto, ce qui n’est pas désagréable. Et puis,  cela me fait travailler intellectuellement donc cela m’est     profitable ; pour les autres, Dieu sait.

Quel est à ce jour votre expérience la plus marquante ?

Il n’y a pas d’expérience plus marquante les unes des autres. C’est la joie d’être prêtre qui m’est donnée de partager. Le père Caffarel, fondateur du mouvement, a voulu un prêtre avec une équipe. Je pense que ce monde qui nous entoure est tiède voire froid dans sa relation avec Dieu. Or nous connaissons le cœur de Jésus, il est brûlant, c’est un feu d’amour. Donc, les équipes Notre-Dame sont un trésor pour garder ce trésor qu’est notre salut. « Rends-moi la joie d’être sauvé.» Ps 50. Oui, que ce monde ne nous enlève pas la joie d’appartenir à Dieu. Et si je peux répandre ce feu, cette joie avec un brin d’humour c’est encore mieux. Amen de gloire !