Vie de l'Église

La joie de la vocation !

Retrouvez cette chronique tous les mois dans Le Sillon. Rencontre avec Soeur Marie-Isabelle du prieuré de Puymouche (23).

À quel âge avez-vous pensé à la vocation pour la première fois ? 

À l’âge de 23 ans et ce désir ne m’a plus quitté.

Votre meilleur souvenir en tant que religieuse ? 

Beaucoup de très bons souvenirs se présentent à ma mémoire en particulier celui de ma profession, là où mon oui a été définitif en réponse à l’appel du Seigneur.

Où aimez-vous prier ? 

Devant le Saint Sacrement et devant la beauté de la nature. J’aime aussi prier dans le silence de la cellule.

Avec qui aimez-vous prier ? 

Avec mes sœurs et avec ceux qui viennent nous rejoindre dans la chapelle de notre Prieuré. 

Les héros d’aujourd’hui, selon vous ? 

Les chrétiens qui ne reculent pas devant le martyre par amour du Christ.

Quelle phrase a guidé/guide votre vie ? 

Ne rien préférer à l’amour du Christ. (Règle de saint Benoît chap 4).

Le secret de la sainteté ? 

Le chemin de l’humilité et de l’obéissance sur lequel nous conduit saint Benoît.

Votre geste « Laudato Si’ » ? 

Le Seigneur a appelé notre communauté à une vie sobre et proche de la nature. 

Hormis la Bible, qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 

Une croix parce que de la Croix nous vient la Vie, et des outils pour cultiver la terre et la rendre féconde.

Si vous étiez un personnage de la Bible, ce serait qui ? 

Saint Jean qui a reposé sur le cœur de Jésus.

Un café pendant 2 h avec la personne de votre choix. Qui ? 

Avec saint Benoît et sainte Gertrude (moniale bénédictine).

Ce qui vous fait rire ? 

Les situations cocasses de la vie quotidienne.

Votre prière préférée ? 

Les psaumes chantés aux différentes heures de l’Office. Et d’autres prières de la messe (Gloria, Credo de Nicée Constantinople).

S’il vous restait une heure à vivre, qu’en feriez-vous ? 

Je continuerai ce que je suis en train de faire.

Si vous mangiez avec Judas, que lui diriez-vous ? 

De se jeter aux pieds de Jésus lui demander pardon parce qu’en Lui, justice et miséricorde se rencontrent (cf. Ps 84).

La dernière fois que vous avez ri aux éclats ? 

Cela nous arrive si souvent ! La vie monastique fait grandir la joie et le sens de l’humour.