Éditorial

Un bon temps, un temps meilleur

Nous sortons de deux années compliquées, marquées par les restrictions liées à la pandémie et à l’usure qui s’en est suivie. Or voici en ligne de mire, dès le début de ce mois de mars, l’incontournable Carême et son lot de privations. 

Faut-il s’imposer encore des restrictions ? Ne peut-on prendre du « bon temps », profiter joyeusement du printemps et du déclin attendu de la pandémie ? 

C’est précisément un bon temps, un temps meilleur, dans lequel nous introduit le Carême. C’est une vie plus joyeuse, car plus libre, qu’il veut nous rendre. Pourquoi nous en priver ? 

Privons-nous donc ! Non par goût de l’ascèse pour elle-même, mais comme chemin qui libère de tout ce qui alourdit notre marche vers le Royaume de Dieu, de toute entrave à l’aventure de la vie sainte.

Les moyens ne changent pas, donnés par le Christ et relayés par son Église : prière, jeûne et partage. Les paroisses, services et mouvements feront des propositions dans ce but.

Mais chacun sait ce qui l’empêche de suivre le chemin étroit de l’Évangile. C’est là qu’il faut mener l’entrainement, l’askêsis. Ce Carême vous fera du bien ! Ne vous en privez pas !

+ Mgr Pierre-Antoine Bozo