Jean-Philippe Tizon • De l’Action catholique ouvrière au diaconat : un chemin de mission
Le dimanche 4 octobre à 15 h en la collégiale de Saint-Junien, Jean-Philippe Tizon, accompagné par son épouse Catherine, sera ordonné diacre permanent pour le diocèse de Limoges. L’ordination diaconale de Jean-Philippe est une étape importante d’un long cheminement missionnaire au sein de l’Action catholique ouvrière.
Jean-Philippe est originaire de Lormont, un quartier populaire, sur la rive droite de l’agglomération bordelaise. Il est un pur produit de l’éducation populaire.
Fils de parents ouvriers, il s’engage dès 17 ans dans la vie syndicale et politique. Sa rencontre avec des prêtres ouvriers de la JOC a été une révélation pour lui : « Ils m’ont fait découvrir que Dieu nous aimait comme nous étions ». De ces rencontres régulières, est née l’envie d’étudier, d’apprendre et de comprendre notre monde à la lumière du Christ. Il apprend le métier de journaliste tout en étant élu au conseil municipal de Lormont.
Son parcours professionnel le mène une première fois en Limousin durant huit années où il travaille à l’Écho du Centre dans lequel il publie une interview de Mgr Soulier, évêque de Limoges. Avec Catherine, son épouse, également membre de la JOC, il part pour la région parisienne où il entre à la rédaction de Témoignage chrétien durant quatre années. Avec leurs trois enfants, installés à Meaux, ils s’interrogent rapidement sur la qualité de leur vie quotidienne qui se résume à « métro-boulot-dodo ». Ils décident alors de s’installer à Toulouse où Jean-Philippe débute ses études universitaires en sociologie. Il soutient une maîtrise et un DEA en science de l’éducation, à dominante psychologie sociale, tout en réalisant des émissions de radio, en participant activement à une équipe relais de l’ACO, regroupant des militants de l’Action catholique présents dans plusieurs entreprises de l’aérospatial. Il n’a jamais eu aucun problème entre le fait d’être chrétien et son parcours de militant au sein du monde ouvrier.
Retrouvez l’intégralité de cet article en page 4 du Sillon n° 831 d’octobre 2020