Le Carême : un temps privilégié !
Ce mercredi 26 février, nous avons été marqués des cendres avec cette parole « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile ». Le terme convertir n’est pas forcément facile à communiquer ! Se convertir, c’est changer pour être plus en conformité et en compatibilité. C’est s’ajuster, c’est-à-dire devenir juste, ou au moins « plus juste ». On convertit une somme d’argent quand on va dans un pays qui n’a pas la même monnaie. En prenant cette monnaie, on s’habitue à une culture.
C’est peut-être un début de chemin vers l’inculturation*.
Se convertir, pour un chrétien, c’est se convertir à l’Évangile, c’est-à-dire à quelqu’un : au Christ. Je me permets de vous recommander le petit livre du Pape François : Sans Jésus nous ne pouvons rien faire.
Écoutons ce que nous dit Jésus en nous rappelant les trois directions de notre Carême concernant le partage, la prière et le jeûne. Dans l’Évangile de Matthieu, au chapitre 6, Jésus nous dit : « Évite de te faire remarquer, de te vanter, de te pavaner ! C’est sans doute à l’humilité et à la sobriété que nous sommes appelés. Ne fais pas connaître le bien que tu fais, mais fais le bien avec joie ».
Ces quarante jours nous invitent à suivre Jésus-Christ et à aller au cœur de notre foi en s’appuyant sur l’Évangile et notre vie sacramentelle.
Avec les catéchumènes qui seront baptisés à Pâques, prenons le chemin de Jésus, prions pour ceux qui entendront l’appel décisif et surtout, n’oublions pas nos frères plus défavorisés par le partage et particulièrement les projets du CCFD-Terre Solidaire dont la collecte nationale se vit chaque année le cinquième dimanche de Carême.
Bon nombre de propositions nous sont faites, n’hésitons pas à y répondre pour nourrir notre vie spirituelle.
Abbé Pierre Morin, vicaire général
* L’inculturation est un terme chrétien utilisé pour désigner la manière d’adapter l’annonce de l’Évangile dans une culture donnée.