Médias • S’informer, c’est aussi vérifier
Depuis l’apparition du Web 2.0 et des réseaux sociaux, de plus en plus de fausses informations appelées « fake news » sont publiées. Beaucoup de personnes ne savent pas les différencier et confondent le vrai du faux. C’est pourquoi l’Education Nationale a décidé de mettre au programme de 4e un axe d’étude intitulé « Informer, s’informer, déformer ». C’est ce que nous avons vu lors de la Semaine de la presse.
Comment s’informent les jeunes ?
Suite à un sondage effectué au sein de l’établissement sur trente-neuf élèves, nous constatons que les élèves s’informent quasi-ment tous les jours, grâce, en premier lieu, à la télévision, ensuite sur Internet (Instagram, Snapchat) et la radio. Seulement cinq élèves lisent la presse, ce qui est le reflet du temps.
Vérifient-ils l’information ?
On constate qu’ils croisent plusieurs sources d’informations mais qu’ils n’ont pas le réflexe de vérifier la fiabilité des sources et ne connaissent pas les moyens de le faire. Ceci est inquiétant car même les photographies peuvent mentir. En effet la légende, le cadrage, certains logiciels comme Photoshop sont autant d’outils pour manipuler l’image.
Surinformation et désinformation
Nous devons aussi faire face aux phénomènes de « surinformation » et de « désinformation » à tel point que de nombreux médias n’ont pas voulu rajouter à la confusion lors du 1er avril et se sont abstenus d’inventer un Poisson d’Avril.
Des outils pour nous aider
Heureusement certains sites, comme « Les Décodeurs » du journal Le Monde sont là pour nous aider à y voir plus clair.
D’ailleurs, pour vérifier des informations, on se sert de trois notions : sa validité (sa date de parution), sa fiabilité (la confiance que l’on peut accorder à une source), sa pertinence (c’est-à-dire le rapport entre la question posée et la réponse donnée).
Retrouvez l’intégralité de l’article dans le numéro 807 de juillet-août 2018, page 83.