Éditorial

Une vie donnée au service des plus pauvres

Ce lundi 21 avril, au lendemain de Pâques, le pape François nous a quittés et est retourné à la maison du Père, nous rendons grâce pour sa vie donnée au service de l’Église. Élu en 2013, il a marqué notre Église par sa simplicité, son humilité et sa proximité avec les plus petits. Dès le début, il a conduit l’Église vers les périphéries, se faisant proche des plus pauvres. Son appel à l’écologie intégrale et son combat pour la paix ont également ouvert des chemins nouveaux. Sous son pontificat, l’Église toute entière s’est engagée à une conversion missionnaire : une Église moins centrée sur elle-même, plus à l’écoute du monde : « Il nous a appris à vivre les valeurs de l’Évangile avec fidélité, courage et amour universel, en particulier en faveur des plus pauvres et des plus marginalisés », a rappelé le cardinal Farrell, le camerlingue qui fera office de pape par intérim et qui sera en charge de gérer les affaires courantes de l’Église jusqu’à l’élection du nouveau pape.

Dans ce dossier spécial du Sillon, nous voulons rendre grâce à cet homme proche de Dieu et des hommes, et dont le pontificat a donné un souffle nouveau et une espérance à notre Église.

Que le Seigneur l’accueille dans la vie éternelle et puisse-t-il, plus que jamais, prier pour nous.

Marie-Flore Harmel, rédactrice en chef

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