Regard sur l’art • Notre Dame des Victoires
Le 29 novembre 1839, par mandement, Monseigneur Prosper de Turnefort, évêque de Limoges, érige dans sa cathédrale une pieuse association sous le titre de « confrérie du très saint et immaculée cœur de Marie pour la conversion de pécheurs ».
Cette confrérie est liée à l’archiconfrérie établie sous le même titre dans l’église Notre-Dame-des-Victoires à Paris, devenue depuis Basilique.
Notre Dame des Victoires sera alors priée à Limoges, et, au sein de l’église cathédrale, c’est dans la chapelle axiale du déambulatoire que le culte est organisé. Très vite, d’autres églises du diocèse vont embrayer le pas : Saint-Vaury, Chambon-sur-Voueize et Saint-Paul en 1840 ; Villars, Rempnat, Pontarion et le petit séminaire du Dorat en 1841 ; Guéret, Évaux, La Souterraine, Ahun, Saint-Sylvain-Bellegarde, Aubusson, Lupersat en 1842, etc. Notons que c’est en Creuse que la dévotion à Notre Dame des Victoires remporte les premiers suffrages, même si très vite les paroisses de Haute-Vienne vont suivre : Le Vigen et Saint-Jean-Ligoure, en 1844, Jourgnac, Darnac et Arnac-la-Poste en 1845 ; Le Dorat, Pierre-Buffière, Cromac en 1846…
Abbé André Vénitus +
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n° 823 du Sillon, en page 82.