70 ans • Déclaration universelle des droits de l’homme
On a célébré le 10 décembre dernier les 70 ans de la « Déclaration universelle des droits de l’homme ». À l’aube de l’année nouvelle comme le mois dernier, et depuis toujours, il nous faut répéter que l’universalité des droits humains tient au fait qu’ils représentent le minimum nécessaire pour que chaque être humain, et particulièrement les plus faibles, puisse rester dignes dans l’adversité.
Or, aujourd’hui l’idée de l’homme universel est remise en cause. Les droits de l’homme ne sont plus une boussole. Pire, nous devons faire le constat d’une régression généralisée. Aujourd’hui nous devons parler de droits de l’homme contre hommes forts. Aux États Unis, aux Philippines, en Hongrie, en Italie… partout les populistes exploitent les peurs. (Nouvel Observateur
Alors nous pouvons dire qu’il y a urgence à rappeler que, devant l’intolérable, c’est le NON qui est universel !
Cependant un autre constat amène à une autre réflexion : Joseph Yacoub, professeur honoraire à l’université catholique de Lyon, parle d’un « élargissement des droits de l’homme, lié d’une part, à l’évolution de la société et d’autre part, à l’insertion dans le concert international de pays qui en étaient absents en 1948 ». En effet, 58 pays composaient l’assemblée des Nations Unies, au-jourd’hui 195 états siègent à l’ONU. Les pays africains ont apporté avec eux leur conception des droits de l’homme à savoir une place de choix aux droits collectifs et aux droits des peuples.
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n° 812 du Sillon, en page 14.