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Liturgie, musiques et chants

Musiques et chants liturgiques sont nés dans les monastères, où ils s’expriment encore à merveille. Le Père Jean-Pierre Longeat, moine de l’abbaye de Ligugé en Poitou, nous a témoigné de l’importance de la musique et des chants dans la liturgie, sources de beauté dans les célébrations. C’est pourquoi, musiques et chants nécessitent une formation régulière, souvent inégale, au sein des communautés chrétiennes, et qui peut être facilitée par la présence d’organistes.

Souvent, nous utilisons le terme de musique sacrée pour parler des musiques qui accompagnent une célébration liturgique, est-ce la bonne expression ?

Cette expression a en réalité un sens très large, qui regroupe les musiques de toutes les époques, de toutes les religions, de toutes les spiritualités. Dans cet ensemble, se dégage un répertoire plus religieux, à l’intérieur duquel on trouve un répertoire musical en rapport avec la liturgie.

A quel moment dans l’Histoire du christianisme sont apparus musiques et chants liturgiques ?

Ce répertoire religieux remonte au Moyen Âge et au chant grégorien. Il est né à la fin du IIIe siècle lorsque le latin est devenu la langue liturgique dans l’Occident chrétien. Il s’est ensuite développé dans les écoles monastiques et cathédrales. Ce répertoire originel est encore pratiqué, mais le concile Vatican II a introduit une grande nouveauté : les pères du concile ont autorisé la pratique des langues vernaculaires pour la liturgie. On a alors assisté à une multiplication des mélodies dans tous les styles musicaux. Cette explosion musicale ne pouvait qu’enrichir les célébrations liturgiques

 Retrouvez l’intégralité du dossier dans le numéro 807 de juillet-août 2018, pages 8-9-10.